Exposition
Exposition de peinture Colorato ma non troppo de l'artiste Raphaël "Tsobu" Rodriguez

[EXPO] Colorato ma non troppo

Raphaël « Tsobu » Rodriguez

du 17 septembre au 11 octobre 2025

La MJC-CS Jacques Tati vous propose de découvrir la peinture colorée à évocation musicale et chantante de Raphaël « Tsobu » Rodriguez. Artiste-peintre et auteur indépendant né à Villablino (Espagne), il est passionné de dessin, de peinture et de musique depuis son enfance. Sa passion pour l’art s’est intensifiée avec la découverte des œuvres de Picasso qui l’a conduit à explorer l’art moderne et contemporain à travers des livres et des visites régulières de musées.

du 17/09 au 11/08
Peinture – tout public
lu, ma, me, je, ve : 10h – 19h
sam : 1h – 17h
Visites guidées par l’artiste (entrée libre)
: 20/09 et 04/10 · 15h – 16h
Maison Jacques Tati
Peinture – tout public
Instagram de l’artiste

Raphaël ’Tsobu’ Rodriguez, ou Tsobu, artiste-peintre autodidacte, s’intéresse au dessin et à la peinture depuis son enfance. L’intérêt pour l’art s’est intensifié avec la découverte des œuvres de Picasso et se passionne, dès le début de son adolescence, pour l’art moderne et l’art contemporain. Après une carrière dans un autre domaine, il se consacre à nouveau à la peinture, une activité qu’il va professionnaliser. Son approche artistique est marquée par une grande liberté d’expression, s’inspirant de la pratique improvisée du jazz : rythmes, tonalités, accords parfois dissonants, rapidité d’exécution, improvisation partielle ou totale, gestuelle… Le sujet ou les techniques ne sont pas toujours définis à l’avance. Chaque œuvre est créée de manière spontanée, traduisant ses émotions et son inspiration du moment, rendant chaque peinture unique. Les influences de Tsobu sont variées, mais puisent principalement dans l’expressionnisme (Kokoschka, Munch, Münter…), le néo expressionnisme (Baselitz, Basquiat, Keith Haring, Robert Combas …) et dans les peintures de Jérôme Bosch, de Goya, de Matisse, de Picasso et de Chagall. Les créations de Tsobu sont majoritairement figuratives, représentant des êtres. Parfois des animaux humanisés ou des êtres hybrides prennent la place des humains. Quelle est la place des humains ? Quelle place et quel avenir laissent-ils aux animaux ? Les humains sont-ils vraiment plus humains que les animaux ? En tous cas, Tsobu a une grande empathie pour tous ces êtres qu’il peint ou dessine. Les peintures de Tsobu sont parfois poétiques, humoristiques, sarcastiques, graves, et parfois plusieurs de ces choses à la fois, cultivant ainsi une forme d’ambivalence. Elles sont le point de départ d’histoires que chaque spectateur peut imaginer à sa façon. La musique, l’autre passion de Tsobu, ainsi que la danse qui lui est étroitement liée influencent fortement ses œuvres, aussi bien dans sa façon de peindre que dans les thèmes abordés. D’un point de vue technique, Tsobu peint généralement sur du papier avec des techniques mixtes utilisant peintures acryliques et encres. Tsobu réalise aussi des œuvres numériques, principalement sur son smartphone, où il s’efforce de stimuler sa créativité dans des conditions rudimentaires. Ces œuvres font l’objet de tirages à édition limitée. Les textes s’invitent aussi régulièrement dans ses œuvres.

COLORATO MA NON TROPPO est une exposition consacrée aux thèmes de la musique et de la danse, dans les locaux de la Maison Jacques Tati à Orsay, un établissement qui voit passer beaucoup de musiciens. Si les animaux prennent souvent la place des musiciens ou des danseurs, c’est qu’ils aiment aussi la musique. Tsobu en est convaincu. Les peintures de musiciens ou de danseurs sont donc des arrêts sur image. La musique ou la danse s’arrête donc ainsi sur chacune de ses images. A quoi pensent ces musiciens et danseurs ? Que ressentent-ils ? La musique est un art indispensable dans notre monde, comme toute autre forme d’art. La musique et la danse rendent la vie plus légère. La musique symbolise la vie. La musique véhicule des images aussi, comme la peinture ou la littérature. Ces arts se complètent. Pour compenser l’absence de musique sur ces peintures, Tsobu propose une musique conseillée pour chacune de ces œuvres et, du coup, une bande son imaginaire de l’exposition. Il invite les spectateurs à proposer leurs propres musiques sur les œuvres de leur choix.